Messages : 362 Réputation : 1 Date d'insciption : 04/08/2012 Age : 38
Fiche du personnage âge : 26 ans présentation: Ah..! Faire une randonnée avec un ami c'est la meilleure chose que je puisse faire pour débuter une journée ! Niveau: Cow(girl/boy) ExpertFleur | Sujet: S'occuper du cheval Jeu 16 Aoû - 1:23 | |
| C'est ici que tu dois écrire tes résumés |
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Invité | Sujet: Re: S'occuper du cheval Sam 3 Nov - 19:11 | |
| "Oh! Toi alors tu portes bien ton nom! Caramelo!". Je verifia l'abreuvoir après avoir donné à manger au cheval. Dans l'écurie ont entendais que le bruit des cheveaux qui manchonnaient! C’était assez impressionnant! Je pris la brouette qui était vide et la rangea là où je l'avais trouvé. Je me dirigea de nouveau vers le box de Tournesol. "Bisous mon beau!" |
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Messages : 125 Réputation : 2 Date d'insciption : 05/08/2012 Age : 46
Fiche du personnage âge : 34 ans présentation: Britannique - ex-illustrateur de livres pour enfants - divorcé - calme & facile à vivre Niveau: Cow(girl/boy) ConfirméCharly | Sujet: Re: S'occuper du cheval Lun 26 Nov - 14:21 | |
| Enfoncé dans mon écharpe, je trouve enfin le courage de quitter la chaleur du salon. J’ouvre la porte et, le vent qui s’engouffre dans la maison me fait violemment frissonner. Pour ceux qui étaient encore sceptique l’hiver est là. La neige, tombée hier soir, n’est plus qu’un souvenir s’effaçant peu à peu avec le levé du soleil. Ce n’est pas pour autant que nous allons vers des jours plus doux. Le ciel, entièrement blanc, est l’indice de la prochaine chute de neige. Si les températures ne dépassent pas les trois ou quatre degré, nous serons à nouveau sous les flocons dans la soirée. A cause de la fonte des neiges, le sol est humide et boueux ; ce doit être l’aspect de l’hiver que je déteste le mieux. Il n’y rien de plus déprimant que de voir la nature quitter son grand manteau blanc. Je traverse la cour, ne voyant toujours personne, les filles ont dû s’absenter. Remarquez avec les nouvelles installations pour les entraînements dont nous disposons , je comprends tout à fait qu’elles s’y soient précipitées.
Avant de ne plus sentir l’extrémité de mes doigts mordus par le froid, je sors des gants de ma sacoche et les enfiles. Je les frotte vigoureusement pour les réchauffer un minimum. Lorsque je rentre dans les écuries, je remarque que la sellerie a été ouverte et que certains chevaux ne sont pas au box. Dire que nous arrivons à faire tout cela sans nous croise une seule fois. Il faut croire que nous savons nous faire discrets. Voulant essayer une nouvelle monture, je passe juste dire bonjour à Oklahoma et Pim’s. Déterminé, je m’arrête devant le box, tout au fond de l’allée habité par la bête noire du ranch ; Caramelo, le Pur-Sang arabe au sang bouillonnant. Je ne sais pas quelle mouche m’a piqué mais je suis décidé ; c’est lui que je vais sortir en carrière. L’hongre passe sa tête par-dessus la porte de son boxe et semble me jauger du regard, histoire de voir à quelle sauce il allait me cuisiner.
J’approche ma main de son museau et, automatiquement, je vois ses oreilles se plaquer contre son crâne. Quelque chose me dit que cette sortie va être haute en couleurs. Il faut croire que je cherche réellement le bâton pour me faire battre. Les hostilités commencent là, quand je tire le loquet et ouvre la porte. Le Pur-Sang me tourne le dos et gronde. S’il croit m’impressionner…Je soupire et, voyant que je n’arriverai à rien sans un peu de fermeté, referme le boxe. Dans la sellerie, j’attrape son licol et, dans une armoire au coin de la pièce, trouve un dossard qui ne sera pas de trop. En revenant auprès de Caramelo, j’ai le droit à la même scène de profonde antipathie. Il est décidé à ne pas se laisse mais manque de chance, je suis encore plus décidé que lui. J’arrive à l’empêcher de mouvoir sa tête et lui passe le licol tant bien que mal. Après une petite résistance, il daigne sortir dans l’allée où je l’attache, assez courts, à l’aide d’un des anneaux d’attache.
Il n’apprécie absolument pas et garde les oreilles relativement basses et me jette plusieurs regards nerveux. Pendant que je le brosse, j’ai l’impression de le sentir tendu sous ma main, comme si tous ses muscles étaient bandés. Il n’hésite pas à envoyer de violents coups de queue, faisant siffler ses crins. Je ne me laisse pas faire pour autant et, qu’il le veuille ou non, je continue le pansage et irait jusqu’au bout de mes objectifs. Si passer les brosses s’est avéré simple malgré un agacement certain de la part du grand cheval alezan brûlé. Curer les pieds en revanche a relevé de l’épreuve de force. Ses sabots bien encrés sur le sol, il use de ses forces pour ne pas que je soulève sa jambe d’un seul centimètre. « C’est la guerre que tu cherches ? » Il gronde et, alors que j’étais arrivé à décoller son pied, replaque violemment son sabot au sol dans un bruit sec. Je me redresse et le foudroie du regard. « Bien…tu vas l’avoir alors. » Je me baisse et, en m’appuyant contre lui, le déséquilibre complètement de façon à ce que je puisse enfin soulever son pied. Il essaye de le retirer mais n’y parvient pas. Avec lui, le sport commence bien avant qu’on ne monte sur son dos. Les quatre sabots propres, je me redresse en grimaçant à cause d’un léger mal de dos et m’étire en levant les bras au-dessus de la tête. Enfin je peux le seller.
Qui ne se laisse pas panser, ne se laisse pas facilement seller, cela va généralement de pair. La selle posée sur son dos, j’essaye de sangler correctement mais, n’étant pas idiot, il s’est déjà gonflé, il faudra que j’y revienne plus tard. Pouvoir mettre le mord facilement m’aurait étonné, entre sa mâchoire fermement soudée et ses multiples mouvement intempestif de la tête, j’ai mis un certain temps avant d’arriver à mes fins. Une dizaine de minutes plus tard, j’arrive enfin à lui coller le morceau en métal dans la bouche et me presse à passer la tétière pour qu’il nait plus aucune chance de retirer son mord. J’attache la sous-gorge et la muserolle et m’essuie le front du revers de la manche. Il m’aura donné du fil à retordre. Je détache son licol et, faisant fi de ses réticences, l’amène dehors. D’une main, je mets ma bombe et la règle convenablement. Je me suis aussi équipée d’une cravache, sachant qu’il allait falloir que j’en use.
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