En descendant les escaliers je vis que l'épaisse brume de la chambre de Charly avait envahit tout le salon ! Mais qu'est ce que cela voulait bien dire ? Incroyable, aujourd'hui il se passe beaucoup de choses mystérieuses ! Je descendis en allumant mon briquet, mais hélas ma visibilité n'était pas mieux. J'entendis des pas derrière moi, c'était surement Charly qui courrait dans l'escalier, il m'appela avec un accent anglais, j'entendis de tends à autre: Attends moi Flower. "Je suis là, suis la lumière. Désolée, je ne comprends pas ce qu'il se passe... Aujourd'hui il se passe de drôles choses." Une main s’agrippa à mon épaule, je me retourna surprise face à Charly. Il était complétement perdu et s'accrocha à moi comme un môme de 5 ans. "Reste accroché à moi, je vais essayer de trouver la porte. Ensuite, je te dirais ce que je vois. Et seulement là tu auras le droit d'avoir peur." L'homme me regarda d'un air ahurit. Je connais le salon comme ma poche. Je me retrouva donc rapidement devant la porte et tendis le nez dehors. La brume semblait disparaitre doucement. Je sortis devant la porte avec Charly. Un doux sifflement se fit entendre à côté de mon oreille. Charly me regarda et lâcha un cri tonitruant [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. "Que t'arrive t'il ?" Une flèche avait transpercé mon chapeau de cowboy qui était maintenant suspendue sur la porte. "Ah !! Ok ?! Mais c'est quoi ce délire !" Une silhouette apparue au loin. Apparemment une personne féminine vu la longueur des cheveux... Hum.. Son arc pointait en notre direction "Stop, arrête ! S'il te plaît, nous ne te voulons aucun mal !" La personne s’avança doucement en notre direction tout en restant sur ces gardes. Mon cœur battait à mille à l'heure, ma vue se troubla et pendant un cour instant je crue tomber dans les pommes. Charly me secoua et regarda au loin tout en restant caché derrière moi. Nous étions tout les deux devant la portes comme paralysés.

Après que la brume soit dispersée , je me retrouva au milieu d'un sentier, devant un ranch. Je vis que la porte d'entrée du ranch s'ouvrir. Sur le perron se trouvait alors une jeune fille suivit d'un homme. Tous deux étaient en train de scruter l'horizon en se demandant se qui s'était passé. J'encocha une flèche que je pris dans mon carquois. Et visa le chapeau de la jeune fille pour un avertissement. Je lâcha alors la corde. La flèche transperça alors son chapeau et s'enfonça profondément dans la porte. Je ne savais pas qui étaient ces personnes et ne préférais même pas le savoir. Mais la jeune fille en fit autrement : elle s'avança vers moi et s'écria : " Stop arrête ! S'il te plait, nous ne te voulons aucun mal !" Je m 'avançais alors avec grande prudence toujours avec une flèche encochée. Je ne savais pas si je pouvais leur faire confiance. J'avais un regard dur et chargé de questions. Où suis je? Pourquoi ai-je été enveloppé dans cette brume? Qui sont ces deux inconnus? Maintes questions se bousculaient en moi et je ne savais pas par où commencer tellement cette situation fut incompréhensible. Avec joie je vis que le fille fut un peu plus choquée après avoir reçut la flèche dans son chapeau tout comme son al colite à ses côtés qui lança un cri tonitruant . Non pas que je voulais lui faire mal, mais juste pour les mettre en garde et leur montrer que je peux être un danger potentielle avec une flèche ou une quelconque autre arme. Je suis loin des de ses deux personnes enfin assez loin pour que le jeune homme doive s'approcher d'un ou deux pas et me chercher des yeux. Il avait allumé une cigarette tout en me cherchant, je ne voulais à présent plus me cacher. Et à quoi bon? Il me lança d'un air ténébreux des règles dont je n'en compris pas la moindre signification. Il me demanda ensuite qui j'étais. Mais que devrais-je répondre? Un faux nom? Non, je ne dois pas répondre car c'est moi ici qui suis en force de poser des questions. Je les ai prévenus, qu'ils me répondent d'un air compréhensible car je suis troublée par tous ces évènements. Mais que m'est-il arrivé? J'avance à pas lents, sans me brusquer pour ne pas plus les effrayer. Je pose la question alors au jeune homme capable de me répondre : "Où suis-je?" Ce jeune homme voit alors dans mon regard de l'inquiétude mais aussi surtout le fait que je suis troublée par ces évènements. Je me remémore ce qu'il viens de ce passer : je chassais très tôt le matin alors qu'il faisait encore noir; à l'aube une brume vint s'abattre sur moi; je vois les chevaux venir à mon encontre, il me guident vers une immense porte; j'écris mon nom et me voilà devant un ranch au beau milieu d'un sentier avec deux personnes inconnues - comment ne pas être très prudente lors de cette approche? Je suis sous le choc, je ne sais plus quoi penser, je ne sais pas où je suis, je me sens mal. Ma tête tourne sans que je ne le veuille. La fatigue me frappe d'un seul coup. Le jeune homme prends alors un ton plus calme et plus doux pour essayer de prendre contacte avec moi. Il ne veux pas me brusquer au cas où je réagirais mal et que la situation deviendrais encore plus critique. Je n'arrive pas à me concentrer, je vacille, essaie de me rattraper mais en vain. Je suis au sol, je ne vois que les pied de cet inconnu et la jeune fille qui cours vers moi. Je ne peux rien faire car trop de sentiments se contrarient en moi : que ce passe-t-il? Puis doucement je ferme les yeux et c'est le noir complet qui m'envahis, je me laisse porter par cette noirceur même si des cris lointain m'appellent pour revenir, je préfèrerais mourir en chassant que de rester et mourir avec des personnes inconnues. Cependant rassurez vous je n'ai que perdue connaissance en pleine canicule.

Voyant la jeune femme étalé au sol, je me suis avancé en courant sans trop réfléchir. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas du faire face à se genre de situation. Charly semblait aussi perturbé que moi en la voyant s'effondrer. Que faire pour la réveiller? Était elle juste tombée dans les pommes ou était elle blessée? Je ne pouvais pas le savoir, la brume venait à peine de partir. "Charly peux tu t'occuper d'elle?" Il se mit à genou et souleva la tête de la jeune femme qui demanda à moitié dans les vape de l'eau. "Je vais en chercher tout de suite!" Je pris mes jambes à mon coup et ramena une bouteille du réfrigérateur. "Tenez." Elle s'enfila presque la bouteille! "Ça va mieux à ce que je vois?". Elle acquiesça de la tête tout en avalant les gouttes. J'étais vraiment surprise. "Quel est votre prénom? Vous allez bien? On peux vous aider? D’où venez vous?" J'étais toute excitée par cette nouvelle arrivée que je ne lui laissa même pas le temps de respirer.

Après un moment passé dans cette noirceur infinie je sentis peu à peu mes sensations revenir, je savais que ce n’était pas mon heure. Je vis une petite lumière m’indiquer le chemin du retour ; en empruntant ce chemin inverse, non plus vers ce ténébreux néant mais vers cette pure lumière qui m’appela de plus en plus fort j’entendis des sons encore trop imperceptibles pour pouvoir les distinguer. En m’approchant de cette belle issue, je fus subjuguée par une soif terrible semblable à celle survenue dans la forêt ce matin. J’arriva dans la lumière, ça y est, j’allais pouvoir reprendre mon esprit encore plus vifs que jamais mais je sentis que j’étais encore faible, fatiguée. Je n’arrivais pas à bougée. J’ouvris mes yeux et une lumière vint m’éblouir. Je clignais plusieurs fois des yeux et demanda amèrement de l’eau pour étancher cette grande soif qui me préoccupa tant. D’une vois faible et presque imperceptible je requière et quémande de l’eau. Je sentis que la jeune fille s’en alla pour m’exaucer ce souhait. Le jeune homme quand à lui me cala la tête avec sa veste après m’avoir rattraper. La jeune fille arriva et tendis alors la bouteille au jeune homme qui me versa le liquide frai dans ma bouche. En reprenant mes esprits j’entendis la jeune demoiselle me posée une rafale de question, mais je n’y prenais pas garde et préféra regarder mon état : ça va je n’avais rien de cassé à part quelques éraflures sur mon bras et un peu de fièvre surement– rien de plus. Le jeune homme bien aimable alors que je étais à ses yeux une parfaite inconnue me dis alors : « Vous serez mieux sur le canapé jeune fille ». Il demanda également aimablement à la demoiselle : « Fleur, il faudra un linge mouillé s’il te plait, ça lui fera descendre sa fièvre ». Dans cette phrase il y avait une information vitale à mes yeux. La demoiselle s’appelait Fleur ; au moins j’avais une question en moins à poser. Le jeune homme m’aida à me lever. Je sentis ses muscles se tendre sous mon poids pour m’aider à marcher. Il était fort et grand donc il n’avait pas trop de mal à me supporter. Il m’installa dans le ranch dans un salon assez spacieux et sur un grand canapé où plusieurs personnes auraient pu s’asseoir. Que faire ? Je commence à perdre mon avantage mais je me dis au plus profond de moi : Ils sont gentils et prennent déjà soin de moi alors attendons ce qu’ils me demanderons peu être que ça ne sera pas si douloureux que ça. Alors que j’étais installée dans la canapé en train de ma reposer, ils vinrent tous deux s’installer en face de moi sur des fauteuils et me regardèrent fixement. Contrairement à eux, je ne les regardais pas, je zieutais le plafond en attendant que les informations tombent et que l’échange débute. Ce sera donnant donnant.

La jeune fille fut transportée d'urgence sur le canapé du salon grâce à Charly. Elle reprit doucement ses esprits. Le regard dans le vide, elle écoutait Fleur et Charly.

FIN

(Suite dans le salon)